
Résumé : Lorsque Sacha se réveille au cœur d’une forêt, captive, elle est incapable de se souvenir de quoi que ce soit, hormis de son prénom. Elle est alors sauvée par le charmant Colonel Demers et son bras droit, Ejrine, une jeune femme au caractère bien trempé. Tous deux la ramènent à leur Royaume, celui des Rêves, et tentent de raviver ses souvenirs.
Dans le monde de Cram, où la magie est reine, Sacha lutte pour retrouver sa mémoire et sa place. Mais c’est compter sans le souverain du Royaume de la Mort, Zahid, qui bouscule toutes ses croyances et l’enlève. Lorsqu’enfin ses souvenirs lui reviennent, Sacha est sûre d’une chose : elle n’appartient pas à ce monde et va tout faire pour retourner dans le sien. Même si pour cela, elle doit défier le maître du Royaume de la Mort.
Disclaimer : tout le monde est libre de lire ce qu’il veut, et ce n’est pas parce que je suis généralement amère avec la romance que je critique les gens qui peuvent en lire (la preuve, je viens d’en lire une). Les goûts, les couleurs, toussa toussa. Pour vous procurer ce petit (gros) bouquin, c’est dans toutes les bonnes librairies et sur le site Beta Publisher.
De la romantasy. Oui, oui, vous avez bien lu. Non, je ne couve pas quelque chose, rassurez-vous. J’ai vraiment fait l’effort de lire une romance. Avec de la fantasy dedans quand même, il ne faut pas trop me brusquer. Et quoi de mieux qu’un livre de chez Beta Publisher pour m’initier (enfin presque, j’avais déjà lu un nanare de chez Hugo bidule dans ma jeunesse, qu’on ne m’y reprenne plus). On y découvre Sacha, une trentenaire amnésique, qui se retrouve dans un royaume magique dont elle ne connait rien, et qui lui semble affreusement étranger. Royaume des Rêves, de l’Amour, de la Mort et des Cauchemars, accompagnés de leur carte comme dans tout bon roman de fantasy, représentent le monde de Cram. Un monde que notre héroïne découvre avec des éminents protagonistes, comme notamment Zahid, le Roi du Royaume de la Mort. Que peuvent-ils bien tous trouver à cette illustre inconnue ? Vous le découvrirez lors de votre lecture.
Le téléphone toujours dans la main, Sacha décida de se commander quelque chose à manger. Elle en avait conscience, elle fonctionnait à la récompense avec la nourriture. Frustrée ? La solution était de manger. En colère ? Manger. Triste ? Manger. Contente ? Gratifions-nous en mangeant.
Si j’ai eu du mal à accrocher aux premières pages (la fatigue ? l’appréhension de la romance ? tout un tas de choses vraiment très subjectives je pense…), j’ai bien fait de continuer ma lecture. Samantha maîtrise son intrigue avec élégance, usant avec parcimonie de retournements de situation en faisant un livre très équilibré. On dirait que je parle d’un plat, mais si l’on veut continuer dans l’analogie culinaire, disons que ce one shot est un sucre acidulé qu’il faut déguster avec tempérance et patience, sous peine de se brûler les ailes. Trahison, amour brûlant, guerre, sont le socle de ce roman (avec un peu de magie mais je suis une éternelle insatisfaite, je veux plus de magie, donnez moi plus de sort que le remplissage de baignoire ou le feu s’il vous plait !).
L’écriture de Samantha ne rentre pas dans la caricature dans laquelle la romance peut parfois se perdre (des extraits que j’ai pu lire), mais la maturité des personnages aident notamment à s’ancrer dans un amour plus « adulte » (mais encore Jade, n’hésite pas à être plus précise surtout). La relation de nos deux amoureux (je vous dirai pas lesquels aha) semble assez saine avec des discussions (non vous ne rêvez pas, un couple qui communique, que demande le peuple) et des scènes de sexe qui feront palpiter vos cœurs sans pour autant rentrer dans le vulgaire.
« – Recommencez. »
Sacha laissa échapper un grognement mécontent.
« – Vous ressemblez à un petit chaton mécontent. C’est très mignon, mais ça ne vous aidera pas beaucoup. »
Si on doit parler des protagonistes, et notamment secondaires, j’ai beaucoup aimé Kyo, le roi du Royaume de l’Amour. Sous ses airs de coureur de jupons (quelqu’en soit le genre) et son apparente désinvolture et son excentricité, il est en fait un personnage d’une empathie exceptionnelle et d’une grande bonté. Il apporte une réelle cohésion à la romance et ses interventions sont (quasi) toujours pertinentes. On veut un livre sur Kyo ! Mais de manière générale, Samantha donne à ses personnages suffisamment de détails (sans qu’on en soit étouffé) pour que le lecteur arrive à se faire une idée de la personnalité de chacun. Avec des femmes fortes au caractère affirmé et qui ne se laissent pas marcher sur les pieds, comme on aime (Fan account d’Ejrine).
J’ai été un peu surprise par la temporalité du livre dont je n’ai parfois pas trop compris l’avancement (mais après comment vous dire, j’étais même perdue avec la date du jour dans notre réalité à nous alors comprendre comment s’écoule le temps dans un livre MDR), mais c’est peut être l’un des seuls défauts que je pourrais trouver à Ad Mortem. L’histoire se déroule avec beaucoup de logique sans que j’ai pu y trouver des incohérences ; et la fin me parait être une conclusion satisfaisante de toute l’intrigue. J’aurai aimé que ce soit plus qu’un one shot pour découvrir encore plus l’univers, mais ça, ce sera mon imagination qui s’en chargera.
À lire ou pas ? Si vous aimez la fantasy et que vous êtes un peu frileux de la romance, n’hésitez pas à embarquer dans l’univers d’Ad Mortem. Promis, moi qui déteste la romance (et ça me coute de le dire, mes principes toussa toussa), j’ai passé un bon moment de lecture.
4,25/5 est ma note pour ce livre.
Et voilà, cette chronique est dès à présent terminée, j’espère qu’elle vous aura plu ! Encore du Beta Publisher, et pour ceux qui se le demandent, je ne suis plus partenaire chez eux (depuis quelques temps déjà). Mes avis ne sont donc pas sous la contrainte (d’ailleurs, je précise qu’ils ont toujours été honnêtes et que Beta apprécie les retours constructifs, c’est juste que je n’ai toujours pas trouvé un livre à détester chez eux aha), et reflètent donc l’entièreté de ma pensée. Voilà, c’était juste pour vous tenir au jus vous devez vous dire que je chronique quasiment que du Beta mais en même c’est toujours bien, alors vais-je arrêter de chroniquer leurs livres ? Nope.
Bon, et puis sinon, si vous voulez qu’on discute, n’hésitez pas à me laisser un petit commentaire, ça me fait plaisir de vous parler aha.
Bouquinement vôtre, Jade