
Résumé : Lorsqu’Evan apprend la disparition de sa petite amie, Léna, son monde bascule. Alors que les soupçons se portent sur elle suite à la découverte du cadavre d’une proche, Evan se lance dans une quête effrénée pour prouver son innocence. À ses côtés, un improbable allié : Nathan Solis, brillant avocat aux sombres secrets.
Des rues animées de Paris aux recoins mystérieux de Rome, en passant par les énigmes du campus d’Oxford, leur recherche va réveiller les fantômes du passé.
Une série de meurtres brutaux les mène sur les traces d’un tueur en série, disparu dix ans auparavant, surnommé l’Artiste et connu pour reconstituer des œuvres d’art macabres avec ses victimes.
Entre révélations troublants et dangers mortels, Evan et Nathan devront affronter leurs propres démons pour espérer sauver Léna et découvrir la vérité qui pourrait changer leur destin à jamais.
La Toile de nos vies est un thriller écrit par Victor-Emmanuel Brett et publié en juillet 2024 aux éditions Beta Publisher.
Disclaimer : l’avis que vous lirez ci-dessous est tiré tout droit d’un esprit malade accroc aux métaphores et à la prose douteuse. Il en reste donc absolument subjectif (tout autant que l’objectif soit tenté). Donc vous si vous souhaitez vous faire votre propre avis, n’hésitez pas à vous procurer ce bouquin dans toutes les bonnes librairies ou sur les internets mondiaux.
Un petit polar dans ma bibliothèque pour changer, ou pas d’ailleurs. Vous avez dû remarquer (ça fait un certain temps qu’on se connaît quand même) que je suis bisynaptique : une synapse pour les thrillers/polars (que je classe souvent dans la même catégorie, les puristes hurlent au moment où je vous parle) et une synapse pour la fantasy. On est pas à 100% de synapse, il en reste 1% réalisant un fourre-tout de littérature, de fantastique, de SF et de BD (ou de roman graphique mais pareil, c’est quoi la différence, c’est parce que ça a la forme d’un livre et pas une grande couverture en carton ?). Je disais donc, une bisynapse. Et la moitié de cette synapse a plongé droit dans « La Toile de nos vies », une nouvelle lecture chez Beta Publisher (pour changer, j’ai l’impression d’être également bisynaptique en ME, une synapse « Beta », une synapse « les autres »). Et on y découvre l’aventure d’Evan, un génie garagiste (oui, et non je ne vous dirais pas pourquoi il faudra lire le livre) et de Nathan Solis, un vilain avocat au passif pas si vilain que ça. Enfin si on veut.
Evan donc, va décider de partir à la recherche de sa petite amie de toujours, Léna, une jeune femme étudiante (et brillante au demeurant) à Oxford, qui a subitement disparu. De lettres en lettres, de textos en textos, le mystère de cette disparition s’épaissit, d’autant plus qu’apparaissent des cadavres de camarades, des enlèvements de camarades, des non-dits, des suspicions, tout un mélange fort sympathique qui rend ce thriller intrigant et agréable à lire. En plus, le méchant de l’histoire, sobrement surnommé « L’Artiste », a une manière bien à lui de s’occuper de ses victimes. Une mise en scène de tableau, macabre art ou ars mortem (j’ai fait comme Émilien, j’ai construit en latin) qui fait froid dans le dos, mais qui est assez originale.
« Il avait la gorge nouée, comme si tous les mots qu’il n’avait pas pu échanger avec son grand-père l’avaient cousue. Comme elles ne pouvaient prendre vie mue par sa voix, ses émotions s’écoulèrent par ses yeux. «
Ça parle de meurtres, ça parle d’art, et on peut noter les références de l’auteur qui sont agréables, juste ce qu’il faut pour que le livre paraisse réaliste sans que cela soit trop pédant d’argutie (nouveau mot préféré). Joie de redécouvrir également les sous-sols du Vatican, probable clin d’œil à ce livre connu de nous tous (citerai-je « Da Vinci Code » comme une énième fan mélancolique ? oui je cite). L’interaction entre les personnages est bien faite, même si j’avoue que j’aurai aimé approfondir la personnalité d’Evan. J’ai l’impression de plus connaître Léna (la disparue dont c’est jamais le POV), mais c’est peut être une volonté de l’auteur (et c’est très subjectif, ça ne m’a pas empêcher de lire le livre).
Alors l’intrigue quand même, je ne peux pas conclure sans parler de l’intrigue, qui est franchement un des points forts de ce livre. Je vous ai déjà parlé de l’antagoniste artiste meurtrier que j’ai beaucoup aimé (de manière littéraire, je suis une personne normale pas d’inquiétude), mais globalement on se fait mener par le bout du nez (et Evan aussi). Tout le long du livre, tandis qu’on cherche Léna (qui n’est finalement pas si perdue que ça), des bribes d’indice nous sont distribuées pour nous orienter vers un tueur. Et quelle surprise quand le pot aux roses est dévoilé ! Une fois n’est pas coutume j’ai eu tout faux (et je ne suis pas en colère, ça me fait même plaisir). Du tout bon pour Victor-Emmanuel Brett.
À lire ou pas ? J’ai beaucoup apprécié ce thriller, qui conserve les codes classiques tout en étant original avec son intrigue.
4/5 est ma note pour ce livre.
Et voilà, cette chronique est dès à présent terminée, j’espère qu’elle vous aura plu ! Avez-vous déjà lu Victor-Emmanuel Brett ? N’hésitez pas à me laisser un commentaire que nous en discutions. Et surtout,
Bouquinement vôtre, Jade